John OTISÂge : 771683–1760
- Nom
- John OTIS
- Statut
- IMMIGRANT
- Prénom(s)
- John
- Nom de famille
- OTIS
- Nationalité
- Néo-Anglais (Britannique né en Amérique)
- Lieu
- Cochecho, Dovers, New Hampshire, Nouvelle Angleterre
Jean Baptiste OTIS
- Nom
- Jean Baptiste OTIS
- Prénom(s)
- Jean Baptiste
- Nom de famille
- OTIS
Naissance | vers 1683 33 Publication : Reconstitution exhaustive de la population du Québec ancien depuis le début de la colonisation française au XVIIe siècle à partir principalement des actes paroissiaux. www.genealogie.umontreal.ca Qualité des données : source secondaire Note : Enlevé par des autochtones lors du massacre de Cochecho en 1689 Il avait été vendu par des autochtones à Jean Baret vers 1697 |
Naissance d’un frère | Richard OTIS vers 1685 (Âge 2) Publication : Compiled and Arranged from Various SourcesWilliam A. Otis. Chicago. 1924 Qualité des données : source secondaire |
Naissance d’une sœur | Rebecca OTIS 11 mai 1695 (Âge 12) Publication : Compiled and Arranged from Various SourcesWilliam A. Otis. Chicago. 1924 Qualité des données : source secondaire |
Naissance d’un frère | Stephen OTIS 22 juin 1698 (Âge 15) Publication : Compiled and Arranged from Various SourcesWilliam A. Otis. Chicago. 1924 Qualité des données : source secondaire |
Baptême | 10 avril 1700 (Âge 17) Religion : Catholique Romaine Publication : Reconstitution exhaustive de la population du Québec ancien depuis le début de la colonisation française au XVIIe siècle à partir principalement des actes paroissiaux. www.genealogie.umontreal.ca Qualité des données : source secondaire |
Décès du père | Richard OTIS avant 5 janvier 1701 (Âge 18) Publication : Compiled and Arranged from Various SourcesWilliam A. Otis. Chicago. 1924 Qualité des données : source secondaire Note : Sa femme est chargée de l'administration de son décès
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Naissance d’un frère | Nicholas OTIS 8 février 1701 (Âge 18) Publication : Compiled and Arranged from Various SourcesWilliam A. Otis. Chicago. 1924 Qualité des données : source secondaire |
Contrat de mariage | Cécile POULAIN — Afficher la famille 4 novembre 1703 (Âge 20) Publication : Reconstitution exhaustive de la population du Québec ancien depuis le début de la colonisation française au XVIIe siècle à partir principalement des actes paroissiaux. www.genealogie.umontreal.ca Qualité des données : source secondaire Note : Notaire: Étienne Jacob
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Mariage religieux | Françoise GAGNÉ — Afficher la famille 9 février 1733 (Âge 50) Religion : Catholique Romaine Publication : Reconstitution exhaustive de la population du Québec ancien depuis le début de la colonisation française au XVIIe siècle à partir principalement des actes paroissiaux. www.genealogie.umontreal.ca Qualité des données : source secondaire |
Baptême d’un fils | Jean Baptiste OTICE dit LANGLAIS 16 avril 1736 (Âge 53) Religion : Catholique Romaine Publication : Reconstitution exhaustive de la population du Québec ancien depuis le début de la colonisation française au XVIIe siècle à partir principalement des actes paroissiaux. www.genealogie.umontreal.ca Qualité des données : source secondaire |
Mariage d’un enfant | Jean Baptiste OTICE dit LANGLAIS — Marie Anne TREMBLAY — Afficher la famille Type : Mariage religieux 24 novembre 1756 (Âge 73)Religion : Catholique Romaine Publication : Reconstitution exhaustive de la population du Québec ancien depuis le début de la colonisation française au XVIIe siècle à partir principalement des actes paroissiaux. www.genealogie.umontreal.ca Qualité des données : source secondaire |
Décès | 15 septembre 1760 (Âge 77) Publication : Reconstitution exhaustive de la population du Québec ancien depuis le début de la colonisation française au XVIIe siècle à partir principalement des actes paroissiaux. www.genealogie.umontreal.ca Qualité des données : source secondaire |
Sépulture | 16 septembre 1760 (1 jour après le décès) Religion : Catholique Romaine Publication : Reconstitution exhaustive de la population du Québec ancien depuis le début de la colonisation française au XVIIe siècle à partir principalement des actes paroissiaux. www.genealogie.umontreal.ca Qualité des données : source secondaire |
Famille avec les parents - filiation prouvée par le contrat de son premier mariage |
père |
Richard OTIS Naissance : vers 1650 — Boston, Massachuchetts, Nouvelle Angleterre Décès : avant 5 janvier 1701 — Cochecho, Dovers, New Hampshire, Nouvelle Angleterre |
mère | |
Mariage : — Cochecho, Dovers, New Hampshire, Nouvelle Angleterre |
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lui-même |
John OTIS Naissance : vers 1683 33 — Cochecho, Dovers, New Hampshire, Nouvelle Angleterre Décès : 15 septembre 1760 — Baie-Saint-Paul, Nouvelle France |
3 ans frère plus jeune |
Richard OTIS Naissance : vers 1685 35 — Dovers, New Hampshire, Nouvelle Angleterre Décès : Nouvelle Angleterre |
10 ans sœur plus jeune |
Rebecca OTIS Naissance : 11 mai 1695 45 — Dovers, New Hampshire, Nouvelle Angleterre |
3 ans frère plus jeune |
Stephen OTIS Naissance : 22 juin 1698 48 — Dovers, New Hampshire, Nouvelle Angleterre Décès : Nouvelle Angleterre |
3 ans frère plus jeune |
Nicholas OTIS Naissance : 8 février 1701 51 — Dovers, New Hampshire, Nouvelle Angleterre |
Famille avec Françoise GAGNÉ |
lui-même |
John OTIS Naissance : vers 1683 33 — Cochecho, Dovers, New Hampshire, Nouvelle Angleterre Décès : 15 septembre 1760 — Baie-Saint-Paul, Nouvelle France |
épouse |
Françoise GAGNÉ Baptême : 22 janvier 1696 — Saint-Pierre-et-Saint-Paul, Baie-Saint-Paul, Nouvelle France Décès : 1 juin 1778 — Baie-Saint-Paul, Québec |
Mariage : 9 février 1733 — Saint-Pierre-et-Saint-Paul, Baie-Saint-Paul, Nouvelle France |
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3 ans fils |
Jean Baptiste OTICE dit LANGLAIS Baptême : 16 avril 1736 — Saint-Pierre-et-Saint-Paul, Baie-Saint-Paul, Nouvelle France Décès : 1 mars 1789 — Baie-Saint-Paul, Québec |
Famille avec Cécile POULAIN |
lui-même |
John OTIS Naissance : vers 1683 33 — Cochecho, Dovers, New Hampshire, Nouvelle Angleterre Décès : 15 septembre 1760 — Baie-Saint-Paul, Nouvelle France |
épouse |
Né à Dovers vers 1683. Capturé par les Abénakis au massacre de Dovers dans la nuit du 27 au 28 juin 1689, et conduit en captivité en Nouvelle-France, apparemment par la rivière Chaudière. Il semble avoir été abandonné à une vieille Indienne près de la Côte de Beaupré, où les Indiens campaient chaque année en grand nombre.
Cet Indienne, selon tradition, était amicale avec lui, le guérissait des blessures qu'il avait reçues pendant sa captivité - on lui avait coupé les oreilles et on lui avait arraché les cheveux. les ongles, disent-ils. Lorsqu'une veuve indienne perdit son fils unique à la guerre, c'était
la coutume de lui livrer un des captifs afin que ce dernier pourrait la servir et la soutenir dans sa vieillesse. Selon la tradition, il fut finalement laissé aux hommes du Séminaire à Québec, ce qui paraît cependant douteux. Nous ne croyons pas que le Séminaire l'aurait acheté ou adopté à cette époque ; sinon, comme Mgr. Amédée Gosselin dit, on lui aurait appris à lire et écrire, ce qu'il n'a jamais su faire.
Le nom de Jean Baptiste Otis apparaît pour la première fois dans le livre de comptes du Séminaire de Québec en juillet 1702, alors qu'il était employé sur la petite ferme du Séminaire de Saint Joachim, où ce Séminaire avait ses élèves pendant les vacances. Il est probable qu'il y soit entré avant 1700 ; peut-être même vers 1696, puisqu'il assista au mariage de son sœur Françoise Rose, à Beauport en 1696.
Il épousa, en 1703, Cécile Poulin, née à Sainte Anne de Beaupré, née le 20 janvier 1676, fille de Jean Poulin et Louise Paré. Ce mariage
aurait dû avoir lieu à Sainte Anne de Beaupré, mais les archives ne le font pas en faire mention. Cependant, nous avons des omissions similaires ailleurs. le service de certaines paroisses fut le premier sous la forme d'un travail missionnaire ; les prêtres itinérants omettaient souvent d'inscrire dans les registres les baptêmes, mariages et sépultures, qu'ils notaient dans les carnets qu'ils emportaient avec eux et qu'ils perdaient parfois en chemin.
Puisque la famille Poulin vivait à cette époque, et depuis longtemps auparavant, à Sainte Anne de Beaupré, on en déduirait que
le mariage en question a eu lieu à cet endroit. Leur contrat de mariage a été légalisé devant Stephen Jacob, notaire royal, et porte la date de 4 novembre 1703. Cinq jours plus tard, le 9 novembre, les Maîtres du Séminaire de Québec remit à Jean Baptiste Otis la somme de « dix francs au salaire de Cécile Poulin, son épouse. » Cela prouve aussi que leur mariage a été célébré entre le 4 et le 9 de ce même mois. De plus, cela prouve que Cécile Poulin, ainsi que son mari, avaient été employés à la petite ferme du Séminaire Saint Joachim.
Dans le contrat de mariage, il est indiqué qu'elle a reçu en cadeau du Séminaire de Québec le somme de cent livres, et une dot de trois cents livres de son mari. C'était probablement à l'occasion de ce mariage que le Séminaire de Québec a offert à Jean Baptiste Otis une terre de trois arpents en front et de 16 arpents de profondeur, tiré de la grande ferme de Saint Joachim. Nous n'avons pas pu trouver l'acte de concession, mais le mot "Jasmin", un nom donné à monsieur Jean Baptiste Otis, est inscrit sur la carte de l'ingénieur de Catalogne et de Couagne en 1709.
Aujourd'hui encore, cette région est appelée « Versant du Jasmin ». Dès la fondation de la Colonie, le Séminaire de Québec avait,
comme d'autres communautés religieuses, les dons d'hommes et de femmes qui se consacrent aux services de la maison pour la vie. Ils étaient cependant toujours libre de démissionner de cette association. Le Séminaire a pris soin d'eux malades et en bonne santé, et dit des messes pour eux après leur la mort. Cette institution disparut vers 1760.
On sait alors très peu de choses sur les premières années en Nouvelle France de Jean Baptiste Otis mais les livres de comptes du Séminaire de Québec et de la Magistrature des documents qui nous fournissent les informations apparemment essentielles. Dans tous les cas les notes que nous avons ici sont authentiques et tirées des archives.
Cet Otis s'appelle presque toujours "Jasmin", et parfois Otice est appelé « Jasmin » ou « Jasmin l'Anglais » ; ce nom, bien sûr, en raison de son origine. Sous la domination française, c'était presque un usage général pour donner des surnoms aux soldats et à d’autres personnes. Notre homme, il l'a probablement obtenu à l'époque de son baptême, probablement vers 1690.
Quant à l'orthographe, elle varie souvent : Otis, Otisse, Othys, Otice, Hotice, Hotesse, Autes et Autis.
Dans son livre sur l'origine des familles canadiennes, le Dr N. E. Dionne a naïvement prétendu que le nom Otis tirait son étymologie d'Othis, un village du département de la Seine et Marne, commune de Meaux, France, ou encore de Hotise, terme ancien pour désigner une concession de les terres agricoles détenues par le tenancier freeman, qui prend la position de tenancier et qui s'engage à cultiver et à payer pendant un certain temps une rente annuelle de location. Les hommes libres étaient une classe de personnes située entre les seigneurs et les serfs.
Le Dr Dionne a laissé libre cours à son imagination, mais n'a rien gagné par cela; bien au contraire. Le nom de la famille Otis est purement américain, et a son origine anglaise depuis plusieurs siècles. Oti, du grec Otos, signifie oreilles. Maintenant, quand on sait ça
les ancêtres de la branche canadienne d'Otis eurent les deux oreilles coupées par les Abénakis, lors de leur captivité parmi eux en 1689, on ne peut que sourire de cette coïncidence.
D'après les vieux documents que nous avons consultés, il n'y a aucune preuve que Jean Baptiste Otis avait des relations avec les membres de sa famille qui est resté à Douvres. Il semble plutôt qu'il n'en ait jamais entendu parler après 1689, et qu'il restait sous l'impression que tous ses proches étaient morts ou avaient disparu. Il ignorait même qu'il y avait à Montréal des parents, parmi lesquels se trouvait la troisième épouse de son père, Grizel Warren. Cette dernière n'en savait plus elle-même où se trouvaient Jean Baptiste et Françoise Rose, comme nous l'apprennent les archives parlé ci-dessus.
En février 1714, lorsque les commissaires envoyés par Le gouverneur Dudley est venu négocier le retour des prisonniers américains
pris pendant la guerre et vendu au Canada par les Indiens, Jean Baptiste Otis a refusé de quitter le pays, tout comme sa sœur Françoise Rose. Tous deux étaient établis et mariés ici, et ils préférèrent rester.Ils reçurent peu après, nous dit-on, leurs papiers de naturalisation.
Cécile Poulin décède à Saint-Joachim le 27 avril 1731. L'année qui suit le décès de sa femme, Jean Baptiste accepte un poste pour se rendre à Baie Saint Paul comme Directeur Adjoint de ce Domaine, et de la ferme qui le Séminaire de Québec y avait. Il semblerait qu'il y soit allé au printemps de 1732. La ferme, comme le montre une inscription placée sur une des portes extérieures, construites en 1718.
Joseph Poulin, beau-frère de Jean Baptiste Otis, en était le gérant; ce dernier a maintenu ce poste au service du Séminaire jusqu'en 1750. Les membres du Séminaire de Québec ne résidaient pas sur leurs fermes, mais à Québec. Ils avaient aussi à Baie Saint Paul une scierie et un moulin à blé, un moulin pour moudre le grain, ainsi que dans les fermes du Cap Tourmente et de Beauport et ailleurs. Ces fermes aidaient le séminaire à vivre, mais elles ne leur a pas apporté une fortune. Ce n'était pas tout le monde qui pouvait avoir un
scierie. Les seigneurs étaient trop pauvres pour s'en occuper. Le Séminaire a ainsi réalisé une œuvre à moitié nationale en créant des industries ainsi utile comme ceux-ci.
Le Séminaire de Québec possédait la seigneurie de Beaupré, qui s'étendait, comme on le sait, de la rivière Montmorency à la rivière Gouffre, de là jusqu'à Baie Saint Paul, où elle comprenait la plus grande partie de la rive droite du fleuve.
Le 9 février 1733, Jean Baptiste Otis fait un second mariage, à Baie Saint Paul, avec Marie Françoise Gagné, fille du défunt Ignace Gagné et de Louise Tremblay. Elle est née le 22 janvier 1696. Au moment de son mariage, elle était la veuve de Claude Gauthier, selon Larouche. Vers 1747, Ignace Gagné, Jean Baptiste Martel, capitaine de milice à Baie Saint Paul, et Jean Baptiste Otis adressa une pétition à M de Lanouiller de Boiscler, grand surveillant de la Nouvelle-France, se plaignant qu'ils n'avaient pas de routes dans leur pays de Petite Rivière, paroisse de Saint François Xavier [près de Baie Saint Paul], ni dans cette paroisse même, et a supplié qu'il en ferait le plus tôt possible. Cette demande a été signée par Ignace Gagné et a été présenté par lesdits J. Otice et J. B. Martel, qui ne savait ni écrire ni signer.
Vers la même époque, ils adressèrent au surintendant un autre demande de routes à Baie Saint Paul, affirmant qu'une vingtaine d'habitants du district de la rivière Gouffre n'avaient pas de chemins pour les chariots, bien qu'ils y est installé depuis sept ans. Cette demande a été corroborée par Louis Chaumont, le curé. Ce quartier de Gouffre comprenait la partie de terrain compris entre la rive gauche de la rivière de ce nom et le district de Éboulements.
Dix ans après son arrivée à la ferme de Baie Saint Paul, Jean Baptiste Otis et sa femme ont acquis du Séminaire une terre de trois arpents par cinquante, situé dans la région appelée Mare à la Truite, située à environ une lieue du Village. Il y a eu un contrat le 24 octobre 1843, attesté avant Nicolas Gaspard Boucault, Notaire Royal, mais il y a eu une vente antérieure. Jean Baptiste Otis était marguillier en charge en 1750. C'était le premier marguillier dont mention est faite dans les papiers de l'établissement à Baie Saint Paul.
Cette même année, il était question de il construisit une nouvelle église dans cette paroisse et il fut élu syndic.
Il était un homme sérieux, prudent, habitué aux affaires et digne d'occuper cette place d'honneur. Il était intimement lié par des liens d'amitié avec l'abbé Louis Chaumont, le curé ci-dessus mentionné. C'était ces deux-là qui réussit à obtenir une concession le 7 août 1750 des membres du Séminaire de Québec d'un terrain de treize perches carrées, situé à quelques arpents de la première petite chapelle. M. Amédée Gosselin a pu prouver par les livres de comptes de au Séminaire de Québec que Jean Baptiste Otis était employé à la petite ferme à Saint Joachim depuis trente ans ; c'est-à-dire à partir de 1702 à 1732; et sur la ferme de Baie Saint Paul de 1732 à 1750.
Le 16 avril 1750, après au moins quarante-huit ans de bons et loyaux services, il renonça à tous ses privilèges et droits moyennant un loyer annuel de trente boisseaux de blé, que les membres du Séminaire lui paient fidèlement jusqu'à sa mort. Ils avaient eu avec raison une très grande confiance en son intégrité.
La maison où vécut pour la première fois la famille Otis [1732-1750] était située au bord d'un petit étang sur l'ancienne ferme du Séminaire tout près à la première chapelle et faisait partie du domaine du Séminaire. Or le chemin de fer passe non loin de ce point.
L'été suivant celui qui suivit le renoncement, Jean Baptiste Otis fit des réparations à la vieille maison, située sur le terrain qu'il avait acheté en 1743, et s'y établit sans tarder. Il avait commencé la culture quelques années auparavant, de sorte qu'il a commencé à avoir des retours immédiatement. Jean Baptiste était assez vieux et méritait quelques années de repos.
C'était son fils, Jean Baptiste, le second du nom, qui continua l'œuvre qui il avait commencé. Cette propriété paternelle transmise par héritage de de père en fils jusqu'en 1900 environ, date à laquelle il fut vendu par les enfants de Joseph
Otis [5ème génération].
De son union avec Cécile Poulin nous connaissons une seule fille. De son union avec Marie Françoise Gagné, décédée à Baie Saint Paul Le 1er juin 1778, âgé de quatre-vingt-deux ans, naquirent six enfants. Jean Baptiste Otis est décédé à Baie Saint Paul le 16 septembre 1760, à un âge avancé de quatre-vingts ans.