Base de données Le Fureteur - Données fiables

Hélène BOULLÉÂge : 4715981645

Nom
Hélène BOULLÉ
Prénom(s)
Hélène
Nom de famille
BOULLÉ
Naissance vers 1598
Publication : Article : La famille Boullé 1586-1639
Qualité des données : source secondaire
Naissance d’un frèreEustache BOULLAY
vers 1600 (Âge 2)
Publication : Article : La famille Boullé 1586-1639
Qualité des données : source secondaire
Mariage religieuxSamuel DE CHAMPLAINAfficher la famille
1610 (Âge 12)
Religion : Catholique romaine
Publication : Article : La famille Boullé 1586-1639
Qualité des données : source secondaire
Décès de l’époux/épouseSamuel DE CHAMPLAIN
25 décembre 1635 (Âge 37)
Publication : Montréal, Fides, 1956, 94 pages
Qualité des données : source contestable
Décès de la mèreMarguerite ALIX
avant 17 juillet 1638 (Âge 40)
Publication : Article : La famille Boullé 1586-1639
Qualité des données : source secondaire
Décès du pèreNicolas BOULLÉ
avant 8 septembre 1639 (Âge 41)
Publication : Article : La famille Boullé 1586-1639
Qualité des données : source secondaire
Décès 20 décembre 1645 (Âge 47)
Publication : Article : La famille Boullé 1586-1639
Qualité des données : source secondaire
Famille avec les parents - Afficher la famille
père
Nicolas BOULLÉ
Naissance : Fougères, Ile-de-Paris, France
Décès : avant 8 septembre 1639Saint-Germain-l'Auxerrois, Paris, France
mère
Mariage : avant 28 juin 1586Paris, France
15 ans
frère plus jeune
Eustache BOULLAY
Naissance : vers 1600France
Décès :
sœur
frère plus âgé
Nicolas BOULLÉ
Naissance : vers 1586Ile-de-France, France
Décès :
13 ans
elle-même
Hélène BOULLÉ
Naissance : vers 1598Paris, France
Décès : 20 décembre 1645Meaux, Ile-de-France, France
Famille avec Samuel DE CHAMPLAIN - Afficher la famille
mari
Samuel DE CHAMPLAIN
Naissance : entre 1567 et 1574Brouage, Charentes, France
Décès : 25 décembre 1635Québec, Nouvelle France
elle-même
Hélène BOULLÉ
Naissance : vers 1598Paris, France
Décès : 20 décembre 1645Meaux, Ile-de-France, France
Mariage : 1610France

DICTIONNAIRE BIOGRAPHIQUE DU CANADA - VOLUME I (1000-1700) - BOULLÉ, HÉLÈNE

BOULLÉ, HÉLÈNE, dite de Saint-Augustin (Champlain), fondatrice des Ursulines de Meaux (France), née en 1598 à Paris de Nicolas Boullé, secrétaire de la Chambre du roi, et de Marguerite Alix, tous deux calvinistes, décédée et inhumée à Meaux, le 20 décembre 1654.

Des quatre enfants Boullé, Hélène était la plus intéressante. En 1610, on la maria à Samuel de Champlain, de beaucoup son aîné. Comme elle n’était pas encore nubile, le contrat exigeait l’espace de deux années avant la cohabitation des conjoints. D’abord opiniâtre dans ses croyances, la jeune femme étudia la religion de son mari et embrassa la foi catholique à l’âge de 14 ans. En 1620, elle choisit d’accompagner M. de Champlain au Canada. À Tadoussac, la voyageuse rencontra son frère Eustache, en Amérique depuis 1618. Champlain étant presque constamment retenu par ses devoirs de commandant, son épouse se trouvait seule et dépaysée dans ce milieu si différent de Paris. Ses habitudes ne l’inclinaient pas à fréquenter Mme Hébert et sa fille, et elle chercha quelques distractions auprès des Amérindiens qui admiraient son visage, ses habits et surtout le miroir suspendu à sa ceinture. Après quatre ans d’exil, Mme de Champlain repassa pour toujours en France. De loin, elle continua de suivre les intérêts de son mari : en son nom, elle poursuivit Guillaume de Caën (1627), et le somma de payer des émoluments à Champlain. Du vivant même de son époux, Hélène conçut le dessein d’être religieuse ursuline. La mort de Champlain, survenue le 25 décembre 1635, la laissa libre d’exécuter ses projets, mais diverses affaires la retinrent dix ans dans le monde. Entre autres, il y avait les ennuis suscités par la succession de Champlain qui constitua Notre-Dame de la Recouvrance héritière de ses biens. Ennemie de la chicane, Mme de Champlain renonça à ses droits acquis par contrat de mariage, et une cousine germaine, qui avait fait casser le testament, eut gain de cause.

En novembre 1645, Hélène de Champlain entra au monastère des Ursulines de Paris. C’est là qu’elle prit le voile blanc sous le nom de sœur Hélène de Saint-Augustin. À cause de son âge et de ses habitudes d’indépendance, elle semble avoir trouvé le joug pesant. Encore novice – ce qui appuie nos conjectures – elle quitta le couvent du faubourg Saint-Jacques pour aller fonder un monastère dans la ville de Meaux. Plutôt portées au panégyrique, les Chroniques de l’ordre disent pourtant que la mère Hélène de Saint-Augustin eut à supporter de lourdes épreuves que son tempérament vif lui fit doublement ressentir. Elle mourut en odeur de sainteté le 20 décembre 1654, après huit jours de maladie.