Inconnu CAPITANAL–
- Nom
- Inconnu CAPITANAL
- Statut
- AUTOCHTONE MONTAGNAIS
- Profession
- Chef Montagnais
- Prénom(s)
- Inconnu
- Nom de famille
- CAPITANAL
- Nom dit ou alias
- KEPITANAL
- Nom dit ou alias
- KEPITENAT
Naissance d’une fille #1 | Marie OUMINAGOUMOUCOUCOU 1633 Source : ACTES PAROISSIAUX, TROIS-RIVIÈRES, IMMACULÉE-CONCEPTION-DE-LA-SAINTE-VIERGE, VOLUME 1A, FEUILLET 17 Publication : Image photographiée pour Family Search le 10 décembre 1980 par Jean Yves Coallier (image accessible avec un abonnement gratuit ) Qualité des données : source primaire |
Baptême d’une fille | Marie OUMINAGOUMOUCOUCOU 27 décembre 1635 Présent : Inconnu DE MAUPERTUIS — Aucun lien de parenté Parrain : Jean NICOLLET — Aucun lien de parenté Prêtre : Jacques BUTEUX — Aucun lien de parenté Religion : Catholique romaine Source : ACTES PAROISSIAUX, TROIS-RIVIÈRES, IMMACULÉE-CONCEPTION-DE-LA-SAINTE-VIERGE, VOLUME 1A, FEUILLET 17 Publication : Image photographiée pour Family Search le 10 décembre 1980 par Jean Yves Coallier (image accessible avec un abonnement gratuit ) Qualité des données : source primaire |
Naissance d’une fille #2 | Ouaoukoukouech CAPITANAL vers 1636 Publication : Image photographiée par la "Genealogical Society Salt Lake City" le 21 avril 1980 par Alain Allard (image accessible avec un abonnement gratuit ) Qualité des données : source primaire |
Baptême d’une fille | Ouaoukoukouech CAPITANAL 12 juillet 1638 Religion : Catholique Romaine Publication : Image photographiée par la "Genealogical Society Salt Lake City" le 21 avril 1980 par Alain Allard (image accessible avec un abonnement gratuit ) Qualité des données : source primaire |
Inconnu CAPITANAL + … … |
lui-même | |
fille |
Marie OUMINAGOUMOUCOUCOU Naissance : 1633 — Nouvelle France Décès : |
4 ans fille |
Ouaoukoukouech CAPITANAL Naissance : vers 1636 — Nouvelle-France |
CAPITANAL (Kepitanal, Kepitenat), chef montagnais, orateur, ami des Français ; décédé en 1634.
Le père de Capitanal, ami de Champlain, fut tué au cours du combat (1615) contre les Iroquois où Champlain lui-même fut blessé. Capitanal était encore enfant quand son père mourut ; mais, avec le temps, il entendit les anciens de la nation raconter comment Champlain vint d’abord dans leur pays et comment les Montagnais s’efforcèrent de le persuader de demeurer parmi eux.
Capitanal et un certain nombre de Montagnais de la région de Trois-Rivières arrivèrent à Québec le 24 mai 1633 dans 18 canots, quelques jours à peine après le départ des Anglais et le retour de Champlain, dont l’absence avait duré près de quatre ans. En remontant le fleuve, celui-ci avait aperçu à Tadoussac trois navires anglais qui avaient reçu la permission de faire la traite dans le Saint-Laurent. Craignant de voir les Montagnais descendre le fleuve pour aller traiter avec les Anglais, Champlain s’adressa aux Amérindiens par l’intermédiaire de l’interprète Olivier Letardif pour leur rappeler l’ancienne amitié qui avait existé entre les Montagnais et les Français, comment le père de Capitanal s’était battu et avait été tué aux côtés de Champlain et comment lui-même, Champlain, revenait pour les revoir ; il s’étonnait, ajoute-t-il, que les Montagnais, malgré leurs anciennes bonnes relations avec les Français, se proposassent d’aller traiter avec les Anglais à Tadoussac au lieu de rester à Québec pour commercer avec leurs amis et alliés. À la fin du discours de Champlain, Capitanal répondit avec modestie et dignité, et « avec une rhetorique aussi fine & deliée, qu’il en scauroit sortir de l’escolle d’Aristote, ou de Ciceron » (JR (Thwaites), V : 205) pour assurer à Champlain que lui-même et les autres Amérindiens avaient entendu les anciens parler en faveur des Français, qu’il donnerait aux siens l’ordre de ne pas avoir de rapports avec les Anglais à Tadoussac et que les missionnaires français seraient les bienvenus parmi son peuple.
Capitanal mourut au cours de l’automne de l’année suivante (1634). Il laissait sa femme et trois enfants, soit un fils d’environ 17 ans et deux petites filles. Avant de mourir, Capitanal demanda aux notables de sa nation de maintenir les bonnes relations qu’il avait établies avec les Français. Afin de bien prouver son amitié pour ceux-ci, il se fit transporter au nouvel établissement de Trois-Rivières afin d’être enterré près de ses amis. Il demanda aussi d’être porté en terre par des Français, qui recevraient chacun un cadeau de lui. On fit droit aux désirs de Capitanal et Champlain fit entourer sa tombe d’une clôture. Le père Paul Le Jeune, jésuite, tenait Capitanal pour un homme d’un grand bon sens et un ami fidèle des Français.