Achille BRÉHAUT Dit DELISLE–
- Nom
- Achille BRÉHAUT Dit DELISLE
- Statut
- IMMIGRANT
- Profession
- Lieutenant du Gouverneur de Nouvelle France, Commandant de Trois-Rivières, Juge
- Prénom(s)
- Achille
- Nom de famille
- BRÉHAUT
- Nom dit ou alias
- DELISLE
- Nationalité
- Français
- Lieu
- France
Naissance | Note : Naissance inconnue
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Arrivée en Nouvelle France | 11 juin 1636 Qualité des données : source secondaire |
Baptême adulte | Achille OUKTAISIMAN 4 novembre 1640 |
Baptême | Joseph MARSOLET 31 mai 1642 |
Décès | Note : Décès inconnu ou absent des registres
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BRÉHAUT DELISLE, ACHILLE (Antoine-Louis ?) DE, chevalier de Malte, lieutenant du gouverneur Huault de Montmagny, commandant de Trois-Rivières à deux reprises, juge à Québec en 1638.
Il arrive à Québec le 11 juin 1636 en même temps que le gouverneur de Montmagny, auquel il sert de lieutenant. « C’est un fort honnête gentilhomme », écrit l’auteur de la Relation de 1636. Il est militaire de carrière et, comme le gouverneur, chevalier de Malte. Dès son arrivée, Montmagny l’envoie à Trois-Rivières pour rassurer les colons qui, depuis le départ de Laviolette le 17 avril précédent, sont sans chef. Il y commande, sans titre officiel cependant, jusqu’au 28 août, alors que le poste est confié à Marc-Antoine Bras-de-Fer de Chateaufort, qui a assumé l’interrègne à Québec entre la mort de Champlain et l’arrivée de Montmagny. Bréhaut Delisle retourne à Trois-Rivières en 1637 pour organiser la défense contre les sournoises attaques des Iroquois. Il se montre habile diplomate dans les négociations, principalement quand les Hurons veulent abandonner les Français, qu’ils accusent d’être la cause des épidémies qui déciment la tribu. Comme le gouverneur, Bréhaut Delisle aime le faste et se présente toujours aux conseils indiens en costume de guerre. Il est très apprécié des Jésuites qui, dans les Relations, notent souvent sa piété, son honnêteté et sa présence aux cérémonies religieuses. En 1638, il occupe le poste de juge à Québec, où la Relation de 1642 le signale encore. Ensuite, on perd sa trace.