Base de données Le Fureteur - Données fiables

Marie Geneviève MACLEAN dite LEGRAS

Nom
Marie Geneviève MACLEAN dite LEGRAS
Prénom(s)
Marie Geneviève
Nom de famille
MACLEAN

Marie Geneviève MACLANE

Nom
Marie Geneviève MACLANE
Prénom(s)
Marie Geneviève
Nom de famille
MACLANE

Marie Geneviève MACLINE

Nom
Marie Geneviève MACLINE
Prénom(s)
Marie Geneviève
Nom de famille
MACLINE

Marie Geneviève MACLEN

Nom
Marie Geneviève MACLEN
Prénom(s)
Marie Geneviève
Nom de famille
MACLEN

Marie Geneviève LEGRAS

Nom
Marie Geneviève LEGRAS
Prénom(s)
Marie Geneviève
Nom de famille
LEGRAS
Naissance

Note : Naissance inconnue ou absente des registres. Hors mariage
Mariage religieuxAugustin FOURNIERAfficher la famille
8 octobre 1787
Religion : Catholique Romaine
Publication : Reconstitution exhaustive de la population du Québec ancien depuis le début de la colonisation française au XVIIe siècle à partir principalement des actes paroissiaux. www.genealogie.umontreal.ca
Qualité des données : source secondaire
Naissance d’une fille
#1
Marguerite FOURNIER
vers 1790
Publication : Reconstitution exhaustive de la population du Québec ancien depuis le début de la colonisation française au XVIIe siècle à partir principalement des actes paroissiaux. www.genealogie.umontreal.ca
Qualité des données : source secondaire
Naissance d’une fille
#2
Marie Geneviève FOURNIER
31 mars 1793
Publication : Reconstitution exhaustive de la population du Québec ancien depuis le début de la colonisation française au XVIIe siècle à partir principalement des actes paroissiaux. www.genealogie.umontreal.ca
Qualité des données : source secondaire
Baptême d’une filleMarie Geneviève FOURNIER
31 mars 1793
Religion : Catholique Romaine
Publication : Reconstitution exhaustive de la population du Québec ancien depuis le début de la colonisation française au XVIIe siècle à partir principalement des actes paroissiaux. www.genealogie.umontreal.ca
Qualité des données : source secondaire
Baptême d’un filsJean Baptiste FOURNIER
13 avril 1795
Religion : Catholique Romaine
Publication : Reconstitution exhaustive de la population du Québec ancien depuis le début de la colonisation française au XVIIe siècle à partir principalement des actes paroissiaux. www.genealogie.umontreal.ca
Qualité des données : source secondaire
Naissance d’une fille
#3
Marie Priscille FOURNIER
14 juin 1802
Publication : Reconstitution exhaustive de la population du Québec ancien depuis le début de la colonisation française au XVIIe siècle à partir principalement des actes paroissiaux. www.genealogie.umontreal.ca
Qualité des données : source secondaire
Baptême d’une filleMarie Priscille FOURNIER
15 juin 1802
Religion : Catholique Romaine
Publication : Reconstitution exhaustive de la population du Québec ancien depuis le début de la colonisation française au XVIIe siècle à partir principalement des actes paroissiaux. www.genealogie.umontreal.ca
Qualité des données : source secondaire
Naissance d’un fils
#4
Olivier FOURNIER
6 avril 1805
Publication : Reconstitution exhaustive de la population du Québec ancien depuis le début de la colonisation française au XVIIe siècle à partir principalement des actes paroissiaux. www.genealogie.umontreal.ca
Qualité des données : source secondaire
Baptême d’un filsOlivier FOURNIER
7 avril 1805
Religion : Catholique Romaine
Publication : Reconstitution exhaustive de la population du Québec ancien depuis le début de la colonisation française au XVIIe siècle à partir principalement des actes paroissiaux. www.genealogie.umontreal.ca
Qualité des données : source secondaire
Mariage d’un enfantAugustin Denis MACDONNALLMarie Geneviève FOURNIERAfficher la famille
Type : Mariage religieux
7 septembre 1818
Religion : Catholique Romaine
Publication : Reconstitution exhaustive de la population du Québec ancien depuis le début de la colonisation française au XVIIe siècle à partir principalement des actes paroissiaux. www.genealogie.umontreal.ca
Qualité des données : source secondaire
Mariage d’un enfantPierre SAVARDMarie Priscille FOURNIERAfficher la famille
Type : Mariage religieux
23 août 1824
Religion : Catholique Romaine
Publication : Image photographiée par la "Genealogical Society Salt Lake City" le 3 octobre 1979 par Alain Allard (image accessible avec un abonnement gratuit )
Qualité des données : source primaire
Décès d’une filleMarie Geneviève FOURNIER
20 août 1831
Publication : Reconstitution exhaustive de la population du Québec ancien depuis le début de la colonisation française au XVIIe siècle à partir principalement des actes paroissiaux. www.genealogie.umontreal.ca
Qualité des données : source secondaire
Publication : Rassemblement de recherches et répertoires concernant la mission de Matane à ses débuts. On y retrouve entres autres les registres perdus entre 1835 et 1841.
Qualité des données : source secondaire
Décès de l’époux/épouseAugustin FOURNIER
7 juin 1832
Publication : Reconstitution exhaustive de la population du Québec ancien depuis le début de la colonisation française au XVIIe siècle à partir principalement des actes paroissiaux. www.genealogie.umontreal.ca
Qualité des données : source secondaire
Publication : Rassemblement de recherches et répertoires concernant la mission de Matane à ses débuts. On y retrouve entres autres les registres perdus entre 1835 et 1841.
Qualité des données : source secondaire
Enterrement d’un mariAugustin FOURNIER
22 juillet 1832
Religion : Catholique Romaine
Publication : Reconstitution exhaustive de la population du Québec ancien depuis le début de la colonisation française au XVIIe siècle à partir principalement des actes paroissiaux. www.genealogie.umontreal.ca
Qualité des données : source secondaire
Enterrement d’une filleMarie Geneviève FOURNIER
22 juillet 1832
Religion : Catholique Romaine
Publication : Reconstitution exhaustive de la population du Québec ancien depuis le début de la colonisation française au XVIIe siècle à partir principalement des actes paroissiaux. www.genealogie.umontreal.ca
Qualité des données : source secondaire
Publication : Rassemblement de recherches et répertoires concernant la mission de Matane à ses débuts. On y retrouve entres autres les registres perdus entre 1835 et 1841.
Qualité des données : source secondaire
Mariage d’un enfantOlivier FOURNIERMarie Élois LALANDE dite SAINT-LOUISAfficher la famille
Type : Mariage religieux
6 novembre 1832
Religion : Catholique Romaine
Publication : Missions de MATANE et de STE-ANNE-DES-MONTS (1832-1841) - Transcription d'un registre unique et disparu
Qualité des données : source secondaire
Mariage d’un enfantSamuel HARRISONMarguerite FOURNIERAfficher la famille
Type : Mariage religieux
18 juillet 1836
Religion : Anglicane
Publication : Image photographiée pour Family Search (image accessible avec un abonnement gratuit )
Qualité des données : source primaire
Décès

Note : Décès inconnu ou absent des registres
Famille avec les parents - filiation prouvée par analyse adénique (voir signet "histoires") - Afficher la famille
père
mère
Marie Rose LEGRAS
Naissance : 6 avril 1735Québec, Nouvelle France
Décès :
Non marié(e) :
elle-même
Famille avec Augustin FOURNIER - Afficher la famille
mari
elle-même
Mariage : 8 octobre 1787Saint-Louis, Isle-aux-Coudres, Québec
3 ans
fille
3 ans
fille
9 ans
fille
-7 ans
fils
Jean Baptiste FOURNIER
Baptême : 13 avril 1795Saint-Pierre-et-Saint-Paul, Baie-Saint-Paul, Bas Canada
10 ans
fils

DENIS SAVARD - GÉNÉALOGISTE - QUI EST GENEVIÈVE MCLEAN DIT LEGRAS

L'identité de l'épouse d'augustin Fournier a causé beaucoup de maux de tête aux généalogistes qui ont tenté de retracer ses origines. Mariée sous Marie Geneviève, sans patronyme ni filiation, elle apparaît aussi sous Geneviève McLean, Geneviève Legras ou Geneviève Fournier. Est-ce que l'ADN peut apporter un éclairage sur le nom de ses parents?

UN NOM FLUCTUANT

La documentation retrace d'abord Marie Geneviève à l'Isle-aux-Coudres le 12 juillet 1786 comme marraine à Marie Geneviève, fille de Joseph Ignace Gagné et de Félicité Tremblay, soit plus d'un an avant son mariage.

Le 8 octobre 1787, elle épouse Augustin Fournier, fils de Nicolas Fournier et de Geneviève D'Amours dite Deplaines, à l'Isle-aux-Coudres. Si l'acte précise les noms des parents du marié, il est muet quant à ceux de la mariée: Marie Geneviève de cette paroisse. Était-elle une orpheline? une Autochtone? Une enfant abandonnée? Il n'y a aucune mention d'un empêchement au mariage ni de tuteurs dans les parages, elle semble, du moins, avoir atteint l'âge de la majorité.

À partir de la naissance de Michel Fournier, premier enfant du couple, Geneviève adopte le nom McLean ou Macline. A-t-elle appris l'identité de ses parents peu après son mariage? C'est possible, mais elle continuera à l'occasion d'être nommée simplement Marie Geneviève.

Si la naissance de Marguerite, vers 179, nous a échappé, au baptême de Geneviève Fournier en 1793, la mère est nommée Geneviève Legras. Ce baptême n'était pas inscrit dans la fiche du PRDH de la famille Fournier-McLean, mais comme on le verra plus loin, il s'agit bien de la même famille.

Par la suite, elle est nommée successivement Marie Geneviève en 1794 (marraine de François Gravel), Geneviève Macline en 1795 et 1797, McLane et Maclane en 1798 et 1799 et McLean en 1800. 

En 1801, au baptême d'Édouard, elle est à nouveau nommée Geneviève Legras, mais Legras est rayé, marqué d'un croisillon (#), et en marge, le prêtre a ajouté # Mclean, ce qui prouve que c'est la même famille qu'en 1793, qu'il s'agit d'un Lapsus car aucun autre couple de ce nom est connu.

Pourquoi encore ce lapsus Legras, autrement rare à Québec ? Est-ce-significatif ? Ensuite, à deux reprises elle est nommée Geneviève sans patronyme, Geneviève Fournier deux fois, puis Geneviève MacLean, McLen, McLean et Macline. Outre les deux mentions de Legras, le nom semble consistent au niveau sonore (McLean).

MCNICOLL DUT DONQUIENNE DIT MCLEAN ?

Il y a une vingtaine d'années, Cyprien Gauthier proposait (dans la Gazette des Ancêtres, société de généalogie de la Côte-Nord, 1998, vol.2 no.1) que cette Geneviève était la même Geneviève que la fille de Duncan McNicoll et Catherine McNicoll, née en 1770. Plusieurs des enfants du couple McNicoll passent effectivement par l'Isle-aux-Coudres, mais les rapprochements s'arrêtent là. S'il est vrai que le nom McNicoll et son sobriquet Donquienne est souvent malmené, il y a un gouffre entre McNicoll et McLean.

Ayant naïvement accepté la proposition pendant près de vingt ans, c'est l'ajout récent d'une note à la fiche individuelle de Geneviève par le PRDH qui a sonné l'alarme: "Née hors mariage". Si le PRDH n'avait jamais admis la thèse McNicoll, l'ajout de cette note semblait l'écarter définitivement. Pourquoi ?

Le but premier de cette enquête était donc d'infirmer par ADN la filiation proposée par Gauthier. Le but secondaire était d'identifier les mères potentielles pour dresser une liste de candidates. Le troisième - mais seulement avec beaucoup de chance - était d'identifier précisément qui était sa mère.

L'ADN MITOCHONDRIAL ET LES LIGNÉES MATERNELLES

L'ADN Mt est constitué de segments d'ADN situés à l'extérieur du noyau de la cellule, indépendants des chromosomes. C'est le moteur des cellules. Comme il est transmis inchangé d'une mère à ses enfants (outre de rares mutations par millénaire), on peut retracer la signature ADN Mt d'une descendance matrilinéaires de Catherine McNicoll et les descendants matrilinéaires de Geneviève McLean, pour confirmer ou non une parenté génétique.

RETRACER LES DESCENDANCES MCLEAN-LEGRAS ET MCNICOLL

Comme nous ne descendons pas en ligne directe maternelle de Geneviève McLea, il fallait d'abord identifier un candidat de la lignée, et le convaincre de donner un peu de salive.

Nous avons tendance à ne pas recommander les arbres publics d'utilisateurs d'Ancestry, car ils sont souvent porteurs d'erreurs amplifiées et répétées surtout pour les Anciens. Mail ils sont d'une utilité surprenante pour ce genre d'exercise: les générations récentes incluses sont souvent des proches du propriétaire de l'arbre. Cette combinaison permet de franchir facilement le principal obstacle à faire tester l'ADN d'étrangers: leur consentement. Les gens sont méfiants avec raison. Mais quand c'est leur cousin généalogiste qui le propose, après avoir été informé du problème généalogique à résoudre qui, par défaut, les concerne, ça se passe beaucoup mieux.

C'est ainsi que nous avons rapidement retrouvé un descendant qui avait lui-même déposé sa généalogie, même si elle était incomplète. Après vérification, la lignée de l'Ontarien Grayson Hannivan a été validée jusqu'à Geneviève McLean dite Legras.

Pour la descendante McNicoll, c'est un appel sur Facebook qui a porté ses fruits, avec l'implication de Guy McNicoll, auteur spécialiste des "McNicoll", pour nous signaler une autre généalogiste et descendante directe: Marie Madeleine Riverin, plus qu'heureuse de participer à l'exercice. Nous avons donc non seulement trouvé des descendants directs, mais des généalogistes par surcroît. Trois jours après avoir noté la mention "née hors mariage" du PRDH, les deux trousses d'échantillons étaient commandées du laboratoire.

Moins de deux mois plus tard, le verdict est tombé. Leu deux femmes NE SONT PAS mére et fille: le test sur madame Riverain est "U5ald2bl" qui correspond à d'autres descendants de Catherine McNicoll déjà testés, alrs que l'échatillon de monsieur Hannivan est "U2d2" soit une signature du Moyen-Orient très rare en Europe. L'ancêtre commun des deux lignées "U" vivait il y a environ 47 000 ans.

QUI IMPORTA LE U2d2 ?

Parmi les "correspondances" à l'échantillon de monsieur Hannivan au laboratoire (FTDNA), aucun n'avait inclut sa lignée. Ils pouvaient soit descendre de la pionnière soit de Geneviève McLean. Après plusieurs jours d'attente, une des personnes correspondantes a finalement répondu ç notre requête, pour clarifier ce qu'il connaissait de ses ancêtres. Après avoir corrigé et remonté sa lignée, nous avons pu identifier la pionnière: Marie De Selle (1647-1719), épouse de Nicolas Guillemet.

Notre collègue au projet d'ADN Héritage franàais (FTDNA) Denis Beauregard a promptement procédé à la triangulation de la signature grâce à un autre correspondant ciblé pour revalider la généalogie et dresser celle du correspondant. Ainsi, on peut confirmer la signature ADN pour toute la descendance matrilinéaire de Selle.

La signature de toutes les pionnières n'est pas encore connue, mais étant donné la rareté de ce mitogroupe en Europe, il est fort improbable qu'une seconde souche se soit implantée ici. Mais ce n'est pas impossible, et il faut le préciser.

QUI EST LA MÈRE DE GENEVIÈVE MCLEAN ?

Conforté de ces faits, nous avons procédé à identifier toutes les candidates possibles comme mère de Geneviève McLean, parmi les descendantes matrilinéaires de marie de Selle. Il s'agit de femmes célibataires en âge de procréer des enfants hors mariage, soit les femmes célibataires d'au moins 15 ans, ayant pu concevoir à 14 ans, entre le 31 décembre 1760 et le 31 décembre 1770. À partir de là, rien ne nous garantissait la découverte de l'identité précise de la mère, ou de la grand-mère, mais la chance nous a souri.

Parmi les 21 candidates identifiées, l'une se démarque particulièrement par son patronyme, autrement rare à Québec, nous insistons: Marie Rose Legras, née le 6 avril 1735 à Québec, fille de Jean Legras et d'Élisabeth Groisard. Si le PRDH indique le décès du bébé, c'est qu'il l'associe par erreur à Barbe Legros de Québec, décédée à Beauport à 1 an le 19 mars 1736. Cette Barbe est citée sans filiation. Rien ne permet de lier cette Barbe Legros à Rose Legras.

Comme on peut raisonnablement avancer que Élisabeth Groisard Legras, elle-même "U2d2" est la grad-mère maternelle de Geneviève McLean dite Legras, il faut forcément que le couple Groisard - Legras ait eu une fille qui vive assez longtemps pour donner naissance à Geneviève. À défaut d'autres candidates documentées probantes, il faut conclure que Geneviève McLean dite Legras est la fille de Marie Rose Legras et d'un certain McLean.

Certains se demandent plutôt si Geneviève pourrait être la fille d'une nièce d'Élisabeth Groisard Legras puis avoir été élevée chez cette dernière et ainsi adopter le nom alternatif. Ce scénario a été éliminé car le foyer Groisard-Legras s'est éteint avec Jean Gabriel avant 1749, soit environ une douzaine d'années avant la naissance de Geneviève. Si Élisabeth avait élevée la fille de sa nièce, c'est le nom alternatif de Nogard (deuxième mari d'Élisabeth) qui appraîtrait, plutôt que Legras.

QUI ÉTAIT SON PÈRE ?

Le site internet de la bataille des plaines d'Abraham identifie 17 soldats et officiers nommés McLean présents à Québec en 1759-1760. Mais rien n'assure que le père de Geneviève s'y trouve. Dans les années qui suivent la prise de Québec, ce sont des douzaines de McLean qui passent par là: militaires, marchands, colons, etc. Et comme on ne connaît pas la date de naissance de Geneviève, la fenêtre reste assez large. L'ADN autosomal n'y peut rien, car c'est trop éloigné de nous pour pouvoir isoler des segments communs assez grands pour être pertinents.

Recherche parue dans: Mémoires de la Société généalogique Canadienne Française, Volume 70, numéro 2, Cahier 300, été 2019