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Théodore « Charles » BOCHART DU PLESSIS

Nom
Théodore « Charles » BOCHART DU PLESSIS
Profession
Officier de marine
Prénom(s)
Théodore
Diminutif ou Sobriquet
Charles
Nom de famille
BOCHART
Nom dit ou alias
DU PLESSIS
BaptêmeMarie COUILLARD
28 février 1633
Commis-général de la compagnie des cent-Associés entre 1633 et 1636

DICTIONNAIRE BIOGRAPHIQUE DU CANADA - VOLUME I (1000-1700) - DU PLESSIS DIT BOCHART, CHARLES

DU PLESSIS-BOCHART, CHARLES, officier de marine, lieutenant d’Émery de Caën, commis général de la Compagnie des Cent-Associés, connu au Canada de 1633 à 1636.

On a insinué, sans toutefois apporter de preuves réelles, que Du Plessis-Bochart était apparenté au cardinal de Richelieu et à la duchesse d’Aiguillon : cela n’est pas impossible. Quoi qu’il en soit, la protection de ces deux personnages est visible dans l’œuvre de Du Plessis-Bochart en Nouvelle-France. Et il s’en montra digne, car il a fait preuve d’une activité débordante au service des Cent-Associés.

Le traité de Saint-Germain-en-Laye ayant rendu le Canada à la France le 29 mars 1632, Émery de Caën a la mission d’aller en reprendre possession avec son lieutenant, le sieur Du Plessis-Bochart. Le fort de Québec leur est officiellement remis le 13 juillet. Le 22 mai 1633, comme Champlain est revenu à Québec, Émery de Caën confie les clefs du fort à Du Plessis-Bochart qui, le lendemain, les remet à Champlain, « selon l’ordonnance de Mgr le Cardinal ». À l’automne de la même année, Du Plessis-Bochart a l’ordre de ramener en France les vaisseaux de la traite. Il revient au printemps suivant, commandant quatre navires, dont l’un porte Robert Giffard, sa famille et son groupe d’émigrants.

Bochart sert constamment de trait d’union entre la France et sa colonie et s’acquitte de sa mission avec zèle et intelligence. Il cherche à connaître la mentalité indienne, ses habitudes, convoque diverses tribus et tente de les fixer. Il fonde un poste de traite à Tadoussac et seconde activement Champlain qui veut consolider le fort stratégique de Trois-Rivières. Ses nombreux voyages ayant altéré sa santé, il retourne en France le 23 août 1636 et son nom disparaît définitivement de notre histoire à l’époque où des changements s’opèrent à la direction des Cent-Associés. Il est remplacé au commandement de la flotte par M. de Courpont et par François Derré de Gand à la charge de commis général.

Dans l’index des Relations des Jésuites (éd. Thwaites), on a par erreur confondu Charles Du Plessis-Bochart avec Guillaume Guillemot, aussi appelé Du Plessis-Kerbodot.