1577
No |
Membres d’équipage et passagers |
Observations diverses |
Sources |
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Le 13 juillet 1577 reconnaissance de dettes par Guillaume DELABRECQUE, de Saint-Valéry-en-Caux maître du Nicollas, envers Gracye PAIX pour le rachat de son navire pillé au retour de la pêche à la morue sur le banc de Terre-Neuve. Tabellionage du Havre. |
(Communications
de Romain Labrecque) |
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Passagers départ :
- IGNORTH (mot signifiant femme en
Inuit)
- NUTIOK (mot signifiant enfant en Inuit) |
La Compagny of Cathay est fondée après
le premier voyage de FROBISHER et compte
parmi ses principaux actionnaires la reine Élisabeth Ière
qui souscrit 1000L. Départ le 31 mai du navire amiral Aid avec 100 marins, soldats et gentilshommes à la
tête d'une flotte de trois navires. Le 19 juillet revendication anglaise du territoire
et autres incidents avec les Inuit. Capture d'un homme, d'une femme et son
enfant qui meurent peu de temps après en Angleterre. Départ à la fin août et on
ramène 200 tonnes de minerai qu'on pensait à tort riche en or. |
Web
Civilisations |
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Un des trois navires de l'expédition de 1577 de FROBISHER. |
Web
Civilisations |
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idem |
idem |
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NFCC, note II : 292 |
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idem |
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idem |
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idem |
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idem |
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idem |
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Les bourgeois du navire sont : Gilles Le DOYEN, chevalier sieur d’Ablon, Pierre de FASTOUVILLE, sieur de la Rue et de la Quièze, Louis de MORSENG, sieur de la Chevalerie, Jean MILLET, maître charpentier de navires, Robert BOURGEOT, etc. |
idem |
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idem |
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idem |
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NFCC, note II : 292 |
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idem |
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idem |
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idem |
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idem |
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idem |
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Le
maître du navire Thomas MATART est dit
de Lendit sous Jumièges. |
idem |
Les compagnies
La fin de l'hégémonie espagnole sur
terre et sur mer en 1588 et l'amitié de l'Angleterre avec l'avènement de la
dynastie des Stuart catholiques au début du 17e siècle amènent les
rois de France à souhaiter pour la grandeur de leur pays l'expansion de
son empire colonial. À l'instar des autres puissantes européennes la France,
sous le règne d'Henri IV, fonde ses premières compagnies pour
coloniser ses nouveaux territoires. Ces compagnies privilégiées formées
d'actionnaires (armateurs, marchands et financiers, plus tard de nobles
aussi), qui fournissent le capital, s'unissent à l'état pour mettre en
valeur les colonies. En Nouvelle-France elles avaient une obligation
supplémentaire : le peuplement. Quoique autonomes les compagnies,
administrées à partir de la métropole avec des agents sur place dans les
colonies, sont soumises à une commission royale. Le gouverneur sous
représentation des compagnies, nommé par le roi est son représentant et
défend les intérêts de l'état. Jouissant de privilèges dont la propriété du sol
qu'elles concèdent et du monopole du commerce, l'état se charge de la
sécurité de la navigation. De plus elles possèdent des droits fiscaux (établir
certaines taxes), seigneuriaux (construire les places fortes et administrer la
justice) et politiques (entretenir les troupes et le clergé). Le roi
conserve la propriété absolue du territoire et le droit de révocation des
compagnies. En Nouvelle-France les compagnies s'engagent à attirer un certain
nombre de colons chaque année, à les transporter, à les établir et à subvenir à
leurs besoins pendant un certain temps. Ce
système des compagnies a été plus ou moins un échec en Nouvelle-France tant par
sa mauvaise application que par les circonstances. Ainsi parfois par manque de
contrôle royal les compagnies ont négligé leurs obligations et chercher à
s'enrichir. D'autrefois trop d'ingérence royale dans l'administration des
compagnies leur ont enlevé toute liberté d'action. Ensuite les guerres, avec
leurs saisies de navires et de leurs marchandises, ont amené de ruineuses
pertes. L'hostilité des Indigènes les ont aussi empêché longtemps
d'exploiter fructueusement les ressources locales et d'établir des colons.
Somme toute aucune n'a vraiment enrichi ses actionnaires, ni rempli
complètement ses obligations envers l'état. Plusieurs ont fait faillite
appauvrissant à la fois l'état et les particuliers. Malgré son mauvais
fonctionnement le système a été bon, car il a permis d'allier les activités
de l'état et l'initiative des particuliers.
Commission d'Henri IV à Troïlus de La ROCHE de Mesgouez
En juin 1578 le nouveau roi de France Henri
IV octroie une commission à Troïlus de La ROCHE de Mesgouez, le nommant vice-roi et gouverneur des Terres-Neuves. Il
équipe alors deux navires mais les Anglais s'en emparent et l'expédition
est un échec. Il fera une autre tentative en 1584 qui sera aussi un échec et
enfin une troisième en 1597. ********* Sources : Canada-Québec,
synthèse historique, pages 41-45. Lacoursière, Jacques et Vaugeois, Denis. |
No |
Navires |
Tge |
Maître |
Proprio |
Armateur |
Provenance |
Destination |
Retour |
L'Aid |
200 Tx |
|
Le roi |
Company
of Cathay |
Londres
d printemps |
NO Canada île Résolution 1er jul |
|
|
Le Thomas Allen |
160 Tx |
|
|
idem |
idem |
NO du Canada |
Coulé
à cause des glaces |
|
Le Hopewell |
160 Tx |
|
|
idem |
idem |
NO du Canada |
Relâche pour l’Angleterre |
|
L'Ann Frances |
130 Tx |
|
|
idem |
idem |
NO Canada 1er jul île Résolution |
|
|
Le Francis of Fowey |
130 Tx |
idem |
idem |
idem |
||||
Le Thomas of Ipswich |
130 Tx |
idem |
idem |
idem |
||||
Le Salomon of Weymouth |
120 Tx |
idem |
idem |
idem |
||||
L'Armonell of Exmouth |
100 Tx |
idem |
idem |
idem |
||||
Le
Beare Leicester |
100 Tx |
idem |
idem |
idem |
||||
Le Barke Dennis |
100 Tx |
idem |
idem |
idem |
||||
L'Emanuel of Bridgwater |
100 Tx |
idem |
idem |
idem |
||||
Le Mone of Fowey |
100 Tx |
idem |
idem |
idem |
||||
Le Judith |
100 Tx |
idem |
idem |
idem |
||||
Le Michael |
30 Tx |
idem |
idem |
idem |
||||
|
30 Tx |
idem |
idem |
idem |
||||
|
« Navire de La Roche » |
|
|
T. de LaROCHE de Mesgouez, Honorat de BUEIL et autres |
France
d jun |
Terre-Neuve
|
Pris
par les Anglais |
|
«
Pinasse » |
|
|
|
|
idem |
idem |
Échappée aux Anglais |
|
La
Madeleine |
Jean
GEFFROY, maître |
Honfleur |
Terre-Neuve
ou Canada |
|||||
La
Romaine |
Jean
POISSON,
maître |
idem |
idem |
|||||
L’Esperit |
60 Tx |
Noël
RIVES,
me |
idem |
idem |
||||
L’Espérance |
Richard
BARIL,
maître |
idem |
idem |
|||||
La
Pucelle |
Jean
AUBER,
me |
idem |
idem |
|||||
La
Françoise |
Guillaume
COUSIN,
me |
idem |
idem |
|||||
L’Espérance |
Jean
NEPVEU,
me |
idem |
idem |
|||||
La
Michelle |
Michel
CARON,
me |
idem |
idem |
|||||
La Marguerite |
Guillaume ROQUES,
me |
idem |
idem |
|||||
Le
Saint-Léonard |
Nicolas
VICQUELIN,
me |
idem |
idem |
|||||
La Marie |
150 Tx |
Jacques OUYN dit Portier, me |
idem |
idem |
Code de couleur des navires |
marchands français | royaux |
cabotage | Canada, Louisiane, Québec | Acadie, Plaisance, Louisbourg |
construits en Nouvelle-France |
anglais | autres Européens |
Antilles et autres îles | en
traite et/ou saisies |
prises
anglaises
ou autres |
pêcheurs, Gaspé, Percé, Terre-Neuve | Baie d’Hudson et/ou au nord | corsaires, flibustiers et pirates |
combats, captures et/ou mutineries | avaries, échouages, naufrages et tempêtes | maladies et/ou décès |