Page 4 - Notes historiques sur la banlieue de Québec. Le Quartier Belvédère. La paroisse de Notre-Dame-du-Chemin
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SPEKER-WOOD
(ECRIT SPECIALEMENT POUR LA "PRESSE")
Par Gérard MALCHELOSSE
Les récents travaux deciureesltoanujr^al-^^^1a^1c^r^e^sc^o^m^dp^er^^et^ne^ar^ri^et;^^^il alor: cent-vlja;?t I
tion et à'^^J'^ior^tionH
n'en a plus que
La plus pe-
edgxeoénuccvueetrénsoeffuiàrcsieSldPle^e'l^a^^dpJers-oWvoionhfce'uete;dnjean;qt^^,u^_eil^i .,. tlte partie poRe le Som de Spencer-
^ S^fi^cer-Wood fut ...ainsi
^^p^.g^ ^^ ^^^^ ^^^ l'honorable
bec, ainsi que la ^o"^^^^^f^°^^^^^° H.ichael-Henry Perceval. qui l'ha-
chalne d'un nouveau ^ ?"\^^^^\
gouverneur, donnent de 1 actualité ^ bitait, en l'iioaneur, de l'honorable
â cette résidence princière qui, Spencer Perceval, premier ministre
comme d-'_à dit feu sir J.-M. Lemoi- |
- de spl, end,eui
de la Grandë^^ëta^(V son parent
ne. a eu des périodes et protecteur. Ea 17S0, cette rési-
et des années de décadence. Aujour- dence avait pris le nom de Powell-
d'hui, Spencer-Wood a un aspect Place, d'après le général anglais
beaucoup plus riche, mais bien dif- Henry-Watson Powell, son proprié-
férent de celui d'autrefois, alors taire de 1780 à 1796, et ce nom lui
qu'il apparaissait comme un der resta jusqu'en 1811.
nier vestige féodal, avec s«3 fêtes, Le château de Spencer-Wood, si
ses pique-niques, ses chasses, ses !on en remonte l'histoire, qcûujjjb. la
:
meutes de chiens, ses kiosques per- partie est de l'ancienne châtellenie
dus dans la forêt, sa plate-forme de de Coulonge, concédée le S Avril
danse, ses serres immenses et 1 165 7 par la corapagaie des—Cent-
libéralité des propriétaires qui n Associés, à Louis d'AiilebûUjst, an- •
ee connaissaient que des égaux. De. clen gouverneur du Canada. A sa
puis cette époque où Spencer-Woo ;linort survenue iQL-âl mal 1660, sa
,66 nommait EûweUrElape, des évé- veuve Marie-Barbe de Boulogne
nements divers ont changé la face I du domaine, mais Charles
des choses. C'est pourquoi nous
aroiis cru bon de rappeler des sou- hérita
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jd'Ailleboust des Musseaux, neveu.
<de Louis d'Ailleboust, réclama la
moitié de la châtellenie. Le fief e
venirs qui sont en train de se per- châtellenie de Coulonge était d
dre et d'y ajouter un aperçu histo- trois cent vingt-cinq arpents, te
devenue la
rique de cette demei'.re, de Québec „Que constitué sous Louis d'Aillé
propriété de la province |boust. La compagnie des Cent
en 1S67. lAssociés faisait des seigneuries
Agréablement situé sur la rive ^jflefs et châtellenies sans l'aide d
Une châtellenie n'est qu'un
nord du Saint-Laurent, à â^:^ roi.
j
millfiSLjiea,m.ui:s,4e.4a-. ville, de Qué- seigneurie avec titre en honneur
.
bec, Spencer-Wood présente un en- y la création de duchés, marquisats!
semble incomparable de beauté avec ^comtés, baronnies appartenait au^
ses corps de logements, ses parcs Jroi.
de verdure, ses allées ombragées I Le 5 juillet 1670, Marie-Barbe
en form.e de .labyrinthe, sa véranda |de Boulogne, veuve de Louis d'Ail-
j
et sa terrasse d'où se voit le magni- leboust, céda sa part de la propriété
fique spectacle du fleuve qui se pro- ô. .-L'iJôtel-Dieu-, de Québec. De son
longe très loin à l'horizon, et, com- côté, Charles d'Ailleboust des Mus-
me fond de décor, au sud, Saint- Beaux, le 2 octobre 1671, vendit sa
Romuald. Si le visiteur arrive de portion du domaine à l'Hôtel-Dleu
'^également, de sorte que cette com-
la ville de Québec par le chemin
Saint-Louis qui va au Cap-Rouge, munauté se trouva à devenir l'uni-
Spencer-Wood lui échappe parce
^que propriétaire de la châtellenie.
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qu'il est perdu au fond d'une épais- '. S^«, °J° J°"\* Pff ^°".^^%"^P/' <:?"
^.e forêt. Mais, vu du Saint-Laurent,
N^11 ressemble à un castel juché sur
une falaise dont la pente descend
,lAé„gxè.r.e^m.e„n,t ,v.e.r.so ^deo ^peotfiutcs cn<a>rp^s. a„ u„
bas desquels se découvre la grève,
à, marée basse. Il y a quelques an-
aées, nous avons eu le plaisir d'une
excursion à Spencer-Wood, en com-
oagnie du regretté Benjamin Suite,
"^rj°/e^n"</i'a,,t^^a^u' Sémi^^naifr^e'}de^lQ^u\éb?e^c^
ans plus tard le 11
f »^S^^^?;>"^;^'-&^^^**-"ia-Sémmalre..dâu.Qiiébec
coricéda~à- Antoine oiry et AJoKin
Mayer une portion gonjolnLe assez
considérable du domaine de Cou-
plonge, comprenant les terres ac-
*,tuelle3 de Spencer-Wood et de
p^;;^;;;^..^;^^^^ Les deux associés
?t nous avon.3 été particulièrement ' ne paraissent pas avoir mis ce ter-
trappes des points de vue ravis- rain en valeur, du^-moins-ila-neli-
sants. Ce beau domaine est borné rent pasgrand'chose. En sorte, le
à il'est par l'historique ruisseau 2 8 avril 1780. le tau.t. était Y^a.du
Saint-Denis, l'Anse-au-Foulon où par licitation â Samuel Holland,
Wolfe escalada avec ses troupes, lequel s'obligeait ù payer au Sémi-
dans la nuit du 12 au 13 septembre naire de Québec, pour lors encore!
1759, les plaines d'Abraham pour seigneur de la châtellenie, une ren-
aller donner le coup de mort h la te foncière et seigneuriale annuelle,
domination française en Amérlqiif.
Vers la fin du dix-huitième s\l'~ aiaai-.,avia..le cens pour toute la prï
ele et aux débuts du dix-neuvième priété. Il est dit dans l'acte d'a-
Spencer-Wood était beaucoup plus chat que Samuel Holland agit tant :i
étendu nn'il ne l'est actuellement ; pour lui que. p&ur le «entrai iisary- '^