Page 60 - Notes historiques sur la banlieue de Québec. Le Quartier Belvédère. La paroisse de Notre-Dame-du-Chemin
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      Les Eominicaines ont agrandi leur champ d'action en acceptant
l'œuvre d'hospitalisation sacerdotale pour les vieux prêtres malades ou
âgés du diocèce. Depuis longtemps, les religieuses dominicaines son-

gaient à transporter hors de l'ancien Pensionnat de l'Université, où el-
les ont leur résidence, l'administration générale de leur institut et leur
noviciat. Elles achetèrent, l'an dernier, l'ancienne propriété Burstall,
située sur le chemin Saint-Louis, de l'autre côté de la route du Belvé-
dère; et le 7 septembre 1914, elles prenaient possession de leur nouvelle
maison.

      La communauté comprend 71 professes, 14 novices et quelques pos-

tulantes. Au Séminaire, se trouve une cinquantaine de religieuses et à

l'Evêché de Québec, cinq.

       Trois prêtres retirés sont actuellement hospitalisés au couvent des

Dames Dominicaines du Chemin Saint- Louis.

       Le coin sud-oue.st du fief Saint-Jean oii les Sœurs Dominicaines
ont établi leur noviciat se trouve compris dans la paroisse de Sillery.

                   LES SOEURS DE L'ESPERANCE
                           GARDES MALADES

                                    ( Chemin Sainte-Foy )
       La Communauté des Sœurs de l'Espérance, a été fondée à Bor-
deaux, le 8 janvier 1820, par M. l'abbé Noailles, sous le nom de Con-
grégation de la Sainte-Famille. Elle a été approuvée par la Saint-Siè-

ge.

      L'histoire de cette communauté est très intéressante. En la par-

courant, on y voit la volonté de Dieu clairement manifestée dès sa fon-

dation.

       La congrégation de la Sainte- Famille se divise en trois branches,'
 sous le gouvernement d'une supérieure générale aidée d'un conseil. Ces
branches sont ainsi dénommées : i. les sœurs de Saint-Joseph, qui se
consacrent au soins des orphelins. 2. les religieuses de l'Immaculée
Conception, qui se dévouent à l'enseignement, 3. les Sœurs de l'Espé-
rance qui s'occupent du soin des malades, dans les familles riches, et
qui s'emploient dans la mesure du possible au soulagement des malades

pauvres. Au reste, les sœurs de l'Espérance embrassent toutes

les bonnes œuvres qui peuvent être offertes à leur zèle.

       Les Sœurs de l'Espérance se sont d'abord établies à Montréal en
 1901, à la demande de Mgr Bruchési. Elles vinrent s'établir à Québec
en 1903. Elles se logèrent d'abord sur la rue Saint- Augustin, puis au
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