Page 6 - Le premier registre d'etat civil de Montreal par O.M.H. Lapalice
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du ; à savoir, son baptême, vers la date de la nais
sance, son mariage, quand il fonde le foyer de la
famille, et enfin sa sépulture, quand il disparait du
monde»
On le retrace encore, ce même individu, quand il
fait baptiser ses enfants, presque toujours nombreux,
quand il comparait comme témoin au mariage de
ceux-ci, et quand il est parrain à un baptême»
A la louange de nos curés et missionnaires, depuis
le commencement de la colonie jusqu'à nos jours, nos
registres sont bien faits; et on peut retracer intégra-
lement une généalogie, non-seulement de père en fils,
mais aussi de mère en fille» Ce qui a permis à un
Tanguay d'en faire un dictionnaire des plus com-
plet, précieux et unique en son genre.
La femme mariée ou veuve garde son nom de
famille, et c'est toujours ce nom qui apparait le pre-
mier dans le corps de chaque acte, en marge de la
page et dans le répertoire»
Je ne puis m'étendre bien au long, et d'une
manière intrinsèque sur le contenu de ces premiers
meregistres ; je contenterai, ce soir, d'en donner
quelques remarques, et bien superficielles, et encore
sur le premier volume seulement.
Ma lecture consistera à cueillir quelques brins
dans ce champ historique, ceux que je crois les plus
importants ou les plus voyants» Je me refuserai
d'en faire une analyse sérieuse, parce que telle ana-
lyse serait un cours complet d'histoire»