Page 20 - Notes historiques sur la banlieue de Québec. Le Quartier Belvédère. La paroisse de Notre-Dame-du-Chemin

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Après la mort de Jean Eonrdon en n.ai 1668. le fef pasFa à ses
deux fils, Jean-François, sieur de Dombourg, qui hérita des deux tiers,
et Jacques, sieur D'Autray, qui hérita de l'autre tiers.

En août 1677, Jean François Bourdon vendait sa part (2 tiers) à

Charles Bazire qui déclarait l'acheter pour Charles Aubert de La Ches-
n a 3-e

En novembre 1678, ce dernier vendait tout le fief à Gaston Guay

et Jeanne Prévost son épouse, s'engageant à faire ratifier cette vente
par Jacques Bourdon pour le tiers qui lui appartenait. Cette ratifica-
tion fut faite en août 1677.

Notons en passant que Gaston Guaj' fut le père d'une nombreuse
famille, laquelle donna naissance à une longue suite de descendants

dont quelques-uns, gardèrent le nom de Guay, mais dont la plupart

À portent aujourd'hui le nom de Ga^^tonguay et de Castonguay. Un des-

cendant de cette famille est devenu propriétaire sur l'avenue des Era-
bles ; c'est notre concitoyen M. J. N. Gastonguay, Arpenteur et Ingé-
nieur Civil, professeur à l' Université Laval et autrefois surintendant
des Travaux de colonisation pour le gouvernement. M. J. N. Gaston-
guay- représente la 7ème génération issue de Gaston Gua\' et de Jeanne

Prévost.

Ce dernier mourut en 1682, et sa veuve resta en possession du fief
Saint-François jusqu'au mois de décembre 1692, alors qu'elle le vendit
à Jean- Baptiste Prévost de Beauport. De J.-B. Prévost, le fief passa
aux mains de Jean Petit Clerc, son gendre, lequel le vendit à Michel
Hamel en avril 1767. Ce dernier le possédait encore en 1781. Près
d'un siècle plus tard, on trouve que M. Parant, supérieur du Séminaire

en était le propriétaire.

1 Une partie considérable du fief Saint- François se trouve aujour-
d'hui compris dans les limites du terrain occupé par les Sœurs de la
Congrégation Notre-Dame du couvent de Bellevue.

ROBERT CARON

Robert Caron, arrivé à Québec dans l'été de 1636 et marié à Ma-
rie Crevet, le 25 octobre 1636, fut aussi l'un des premiers habitants du
Coteau Sainte-Geneviève, non loin du fief Saint-Jean. Il obtint de la
Compagnie des Cent- associés, le 29 août 1649, quarante arpents de ter-
re, auxquels il ajouta vingt autres arpents qu'il acheta de Louis d'Ail-
leboust, le 24 juillet 1651. Ces terres, selon le plan du fief de Cou-
longes et de Saint-Michel, publié par M. l'abbé Scott dans son Histoire
de Saint-Fo>-,(page 246).se trouvaient situées à une vingtaine d'arpents