Page 14 - Dictionnaire généalogique des familles canadiennes depuis la fondation de la colonie jusqu'à nos jours Volume VII (ROB - ZIS)
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      Le gnrnom Jolicœar. comme je viens de le dire, appartient à quarante-huit

familles différent€6. Quelle est celle qui va reclamer l'enfîxnt ?

Pour résoudre ia difficulté, il faut parcourir les diverses familles surnommées

Jolieœur, jusqu'à ce qu'on en trouve une, et ce sera peut-«tre la quarante-huitième,

qui. à l'époque mentionnée dans l'acte du baptême, comptait parmi ses membres un

Claude       dit Jolitœui" marié à une Marie- Anne Defond.

Mais il peut aniver que je ne rencontre dans aucune de ces familles l'époux en

question, et c'e-t ce qui est arrivé en effet. Alors j'ai dû recourir à la famille

Defo.nd, pour chercher une Marie-Anne Depond, mariée à un certain Claude

•lit Jolieœur, avant 1739, et dont le nom, avec ou sans variations devra se trouver

dans la liste des quarante-huit Jolieœur. Je rencontre bien un nommé Claude

Georgeteau,  marié  en  1732  à  Marie-Anne  Defond                                mais avant de  considérer ce nom
                                                                                ;

comme primitif pour l'inscrire avec les quarante-sept autres qui ont reçu l'appella-

tion de Jolieœur, il faut que je m'assure qu'il n'a pas lui-même subi de transforma-

tions. Après de nouvelles recherches, j'arrive à constater que Georgetean n'est

qu'un nom fusionné, si je puis m'exprimer ainsi, et dont les éléments sont George et

Hosteau, nom et prénom du chef de la famille.

       Ainsi l'enfant dont on cherche à identifier la famille n'est ni un Jolieœur,
quoiqu'il ait été baptisé sous ce nom, ni un Georgeteau, quoique son père ait été
oonnu avec ce surnom ; il appartient à la famille Hosteau.

      Voilà pourquoi, dans mon dictionnaire sous le titre Jolieœur, j'ai inscrit Hosteau
parmi les quarante-huit appellations qui diversifient le nom do Jolieœur, et récipro-
quement au nom Hosteau, on renvoie à Jolieœur.

       Ces recherches qui semblent n'avoir d'autre utilité que do compléter la généa-
logie des familles, produiront dans bien des occasions, des résultats d'une grande
importance.

      Tantôt elles ont fait découvrir des empâchemont» de parenté ou d'affinité qui
auraient invalidé des mariages, tjintôt elles ont permis aux cours civiles d'assigner,
promptemeiit ot nûrement, des sueec-ihions à des parents qui n'auraient pu, sans mes
données, établir leui-s droits d'une manière eortaino.

      Pour résumer en un mot: "ce J>ietionnairo est la somme généalogique de tous
" h» actett et registres, accumulés dans les archives des paroisses et des greffes du

" pays, dopais son origine."

      Je crois ne rien exagérer en pHrhint airiHi.

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       Pour composer le IMctionnniro j'ai inserit chaque famille sur un bulletin séparé.
Or, il n'a pas fallu moins do 122,(>23 buUolins pour réunir toutes lus lamillos.
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