Page 10 - Notes sur les registres de Notre-Dame de Québec
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cette partie de la haute-ville qui s'étend depuis la

rue Sainte-Famille jusqu'à l'Hôtel-Dieu ; il bâtit une
maison et un moulin, vers la partie de la rue Saint-

Joseph où elle reçoit les rues Saint-François et Saint-

Flavien. Ces édifices paraissent avoir été les pre-

miers qui aient été élevés sur l'emplacement occupé

par la haute-ville. Louis Hébert mourut, à la suite

d'une chute, sincèrement regretté de tous les membres

de la colonie naissante, au mois de janvier de l'année

1627.

Ce ne fut que trois ans après l'amvée de la famille

Hébert, c'est-à-dire, en 1620, que Champlain se
détermina à amener sa propre famille dans la colonie

qu'il avait fondée. L'année suivante, les P. Récollets

commencèrent à tenir les registres de Notre-Dame de
Québec, dont nous allons nous occuper, en les exa-
minant par périodes de neuf à dix ans. Déjà cepen-
dant un mariage avait été célébré avec les cérémonies

ordinaires : le sieur Etienne Jonquest, natif de Nor-

mandie, épousa la fille ainée du sieur Hébert en
1617. Ce premier mariage d'européens fait dans le

pays, ne fut pas heureux, car tous deux moururent
peu de temps après sans laisser de famille.

Lorsqu'on ouvre le premier de ces cahiers, une curio-

sité bien excusable porte à y chercher quelques sou-

venirs de Champlain et de sa famille, dont les autres

documents contemporains ne nous disent presque rien.

On aimerait à pouvoir suivre la postérité du fondateur

de Québec, au sein de la population à qui il avait

ouvert  une  nouvelle  patrie                              on  voudrait  connaître
                                                        ;

quelles familles canadiennes ont le droit de le compter

parmi leurs ancêtres. J'ai constaté, avec un véritable

chagrin, après une recherche soigneuse, qu'il n'existe
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