Page 88 - Notes sur les registres de Notre-Dame de Québec
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vie. Monsieur de Tracy ayant obligé cette nation de

rendre tous les François qu'elle tenoit captifs, elle se

retira dans les bois, de crainte de retourner en son

pays. Lorsqu'elle se croyait en assurance, une reli-

gieuse lui apparut, et la menaça de la châtier, si elle

ne retournait avec les François. La crainte la fit

sortir du bois, et se joindre avec les autres captifs que

Al'on mettait en liberté.  son retour, monsieur de

Tracy lui donna cinquante écus pour se marier, mais

il voulut qu'elle fût premièrement mise aux Ursulines,

pour reprendre l'esprit du christianisme, qui s'étoit

fort affbibli parmi les Hiroquois. Quand elle vit le

tableau de la Mère Marie de St. Joseph, elle s'écria :

mêmeAh ! c'est celle-là qui m'a parlé, et elle avoit le

habit. Durant toute sa captivité, il ne se put faire

que, vivant parmi des payens, elle ne commit des

fautes contraires à la sainteté du christianisme : elle

avait néanmoins toujours conservé une très-grande

pureté , et l'on croit que cette Mère s'était faite son

ange pour la conserver dans cette intégrité, comme

elle l'a été de quelques autres en d'autres rencontres."

   Une des filles de Jeanne, Geneviève Mondain,

épousa en 1703 Pierre Paj'ement dit la Rivière, de
Favar au diocèse de Poitiers.

   Matthieu Amyot, fille de Philippe A., et d'Anne
Couvent qui épousa en secondes noces le Sr. Jacques
Maheust, obtint un fief voisin de la seigneurie de
Sainte-Croix ; son frère Charles Amyot reçut le fief
de Vincelotte, près du Cap Saint-Ignace.

    Pendant l'hiver '49-'o0, les communautés, savoir,
les Jésuites, les Hospitalières et les Ursulines, four
nirent aux besoins des familles huronnes qui étaient
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