Page 15 - 1689-1760 Registre journalier des malades de l'Hotel-Dieu de Québec

REGISTRE JOURNALIER DES MALADES DE L’HÔTEL-DIEU DE QUÉBEC 1689-1760

Outre le médecin du roi et ce dès les années qui suivent sa fondation, l'Hôtel-Dieu de Québec peut
compter sur les services d'un ou de plusieurs chirurgiens23. Le médecin ordonne, le chirurgien ou
l'Hospitalière exécutent. Cette subordination du chirurgien au médecin est évidente. Que ce soit
au niveau du prestige, des appointements ou des activités quotidiennes, le médecin est supérieur
au chirurgien. Il dirige tout ce qui a trait aux soins.

De 1675 à 1720, deux chirurgiens desservent conjointement l'Hôtel-Dieu. Par la suite, les deux
postes sont fusionnés. Dès 1723, on note la présence d'aides-chirurgiens généralement payés par
l’État24.

Les documents sont totalement silencieux sur la nature et le déroulement des opérations
chirurgicales pratiquées à l'Hôtel-Dieu et aucune salle particulière ne semble leur être réservée. Un
document daté de 1739 affirme toutefois que « les grandes operations se sont toujours faites à
l'hôtel-Dieu »25.

Pour les chirurgiens, travailler à l'hôpital constitue une occasion de se perfectionner, surtout
lorsqu'ils travaillent sous la direction d'un médecin habile. L'hôpital devient ainsi un lieu de
formation et un endroit où l'enseignement clinique se développe.

L’Hôtel-Dieu de Québec

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